Georges Gilkinet : "L'abonnement de train spécial pour le télétravail disponible pour tous en janvier".
Le ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet souhaite que la SNCB mette à disposition de tous un abonnement de train spécial pour le télétravail d'ici janvier 2022. Il l'a précisé dans une interview accordée au journal francophone "La Libre Belgique". Actuellement, l'opérateur ferroviaire mène un projet pilote qui a été présenté à quelque 6 000 à 7 000 employés d'un certain nombre de grandes organisations par l'intermédiaire de l'employeur : le FlexAbo. Le COVID a accéléré la tendance au télétravail qui avait déjà commencé dans de nombreuses entreprises.
Georges Gilkinet : "Il est important que la SNCB, avec le FlexAbo, réponde à la demande croissante des voyageurs et des entreprises pour des formules d'abonnement plus souples et des tarifs qui répondent à leurs besoins. Les gens ne travaillent plus tous les jours au bureau et attendent donc des formules de train flexibles. Un projet pilote est en cours d'évaluation. Cela devrait être étendu à tout le monde en janvier : les particuliers comme les entreprises ou les services publics. Pour cela, il faudra adapter l'ensemble du système car, pour une facilité d'utilisation optimale, la formule doit être liée aux abonnements de stationnement et aux systèmes des sociétés de transport régionales."
Pour les entreprises, le FlexAbo offre l'avantage d'une administration simplifiée. Selon le ministre, les formules flexibles contribuent également à convaincre davantage de voyageurs de prendre le train.
Georges Gilkinet : "Les gens en général demandent plus de flexibilité dans leur mobilité, comme on le voit par exemple avec le budget mobilité. La mobilité est une liberté. En tant que ministre de la mobilité, je veux rendre le choix de modes de transport durables, tels que le train, aussi facile et attrayant que possible. Une offre de trains étendue et flexible doit constituer la colonne vertébrale de notre mobilité. Parce que moins de gens dans les embouteillages et plus de gens dans le train, c'est bon pour notre santé, pour l'économie et pour le climat."
Le Bureau fédéral du Plan a publié une nouvelle étude qui estime le coût des embouteillages en Belgique à 2,3 milliards d'euros par an. Selon la FEB, ces chiffres indiquent que les embouteillages resteront un problème dans notre pays tant qu'il n'y aura pas de plan de mobilité global. Les embouteillages entraînent également 10 000 décès par an dans notre pays en raison de la pollution de l’air. En outre, le secteur des transports est responsable de près d'un quart des émissions de CO2 dans notre pays. Le ministre de la Mobilité veut donc soutenir toutes les initiatives possibles qui peuvent faciliter la transition vers des transports plus durables.