Des appels à projets pour encourager le vélo au boulot
À l’initiative du ministre fédéral de la Mobilité, des budgets vont être consacrés au lancement de deux appels à projet, visant à encourager l’utilisation du vélo au quotidien dans les déplacements domicile-travail.
Georges Gilkinet, ministre fédéral de la Mobilité : « Pas après pas, notre plan d’action BE CYCLIST se concrétise pour encourager toujours plus de Belges à enfourcher leur vélo. Aujourd’hui, nous réalisons une nouvelle étape qui favorisera son emploi lors des déplacements domicile-travail : un volet essentiel pour réaliser un transfert modal et rendre notre mobilité plus active et plus durable. »
De mesures concrètes. Voilà de quoi est fait le tout premier plan d'action pour la promotion du vélo, BE CYCLIST. C’est dans ce cadre que le ministre de la Mobilité mettra prochainement en œuvre de nouveaux appels à projets.
Ces appels à projets visent à stimuler l’utilisation du vélo pour les déplacements domicile-travail. Le premier s’adresse aux ASBL, le second, aux entreprises :
- L’appel à projet à destination des ASBL est doté d’un budget de 2,5 millions € pour 2023. Il entend proposer un accompagnement humain (formations, coaching, etc.) permettant de faire découvrir le vélo et de lever les freins à son utilisation.
- L’appel à projet à destination des entreprises (PME et start ups) est doté d’un budget de 2 millions € pour 2023. « Shift your mobility » veut encourager la création de modèles d’entreprises durables permettant d’accélérer le shift modal, et ce via la mise à disposition de fonds ou la mise en place de programmes d’accompagnement.
Ces mesures ont été approuvées ce vendredi en Conseil des ministres.
Ces appels à projets tombent à point nommé puisqu’ils interviennent juste après la généralisation de l’indemnité kilométrique vélo à tous les travailleurs et toutes les travailleuses qui optent pour le deux-roues pour se rendre au travail.
« Plus de Belges en selle vers le boulot, ça désengorge nos routes et ça booste notre économie locale. C’est un vrai plus pour la santé des travailleurs et travailleuses, tant physique que mentale. Et ce sont des litres de carburant économisés : c’est bon pour le portefeuille et, bien sûr, bon pour le climat », conclut Georges Gilkinet.