Vision interfédérale du MaaS : Mobility as a Service
Les nouveaux modes de mobilité (trottinettes et vélos électriques, voitures partagées,…) intéressent tant les particuliers que les entreprises. Ils facilitent les déplacements et nous devons dès lors en faciliter l’accès, en ville comme dans les zones rurales. Le nouvel accord interfédéral est une avancée dans cette direction.
Le MaaS (Mobility as a Service), aussi appelé mobilité servicielle, est un outil précieux pour simplifier l’accès à la mobilité durable. Faire de la multi-modalité un véritable service attractif, c’est rendre facilement accessible l’information : comment mieux planifier son trajet et quel mode de transport adopter ? En quelques étapes simples, pouvoir connaître et réserver les meilleures options à disposition est une des clefs de ce service.
Je salue toutes les initiatives actuelles en la matière, qu’elles viennent du privé ou du public. Les pouvoirs publics se devaient de les aider à se développer dans un cadre déterminé. Raison pour laquelle les régions et le fédéral se sont accordés sur plusieurs points qui viennent soutenir ces dispositifs de mobilité durable. C’est un véritable pas en avant qui crée un climat de confiance entre les opérateurs privés, les opérateurs publics et les autorités.
Parmi les principaux points de cet accord, un partage des données entre les opérateurs et les autorités est mis en place pour suivre l’évolution du marché et les besoins des usagers. Ainsi, nous permettons le développement de nouvelles offres innovantes et adaptées. Le suivi des règles sera surveillé par un comité interfédéral.
C’est en poursuivant ces efforts collectifs que nous hisserons la Belgique au même niveau que les pays européens les plus ambitieux dans le domaine. En définissant avec les acteurs de la mobilité des règles du jeu communes, nous accélérons le développement de ces services.
À chaque besoin de mobilité, son service adapté.