Nouvelle avancée pour la mobilité ferroviaire : à partir de 2022, le Gouvernement fédéral soutiendra le train de nuit
L'avenir, c'est le rail. Sur proposition du Vice-Premier Ministre et Ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet, le Gouvernement fédéral a posé un acte important en faveur d'une mobilité internationale +durable : 2 millions d'euro seront libérés en 2022 pour soutenir le développement des trains de nuit.
Georges Gilkinet, vice-Premier ministre et ministre de la Mobilité : "S'endormir à Bruxelles et se réveiller à Vienne, Malmo, Milan ou Barcelone après un voyage ferroviaire. Le train nous fait rêver et je veux permettre à chacun.e d'en profiter. C'est pour cela que je suis très heureux d'avoir obtenu un budget spécifique pour soutenir les trains de nuit. + de trains, - d'avions. Ce Gouvernement prend maintenant des mesures pour faire de la Belgique une plaque tournante du train de nuit."
Un intérêt énorme : 62% des Belges veulent voyager en train de nuit
Le gouvernement fédéral veut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d'ici à 2030 et atteindre la neutralité climatique d'ici à 2050. La mobilité est un levier important pour atteindre cet objectif. Dans notre pays, la mobilité est en effet responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre.
L'intérêt de nos compatriotes pour le train de nuit a par ailleurs énormément augmenté: si 6% des Belges voyagent déjà en train de nuit, 62% d'entre eux souhaiteraient pouvoir le faire (source: SPF Mobilité, août 2021). De plus en plus de personnes souhaitent en effet voyager sans nuire au climat et recherchent dès lors une alternative aux déplacements en voiture ou en avion. Plusieurs opérateurs ferroviaires potentiels ont également manifesté leur intérêt pour rejoindre Bruxelles, qu'il s'agisse d'opérateurs traditionnels comme ÖBB ou de nouveaux acteurs comme European Sleeper.
Des actes après les ambitions
Un certain nombre d'obstacles se dressent encore sur la voie de la renaissance du train de nuit. Par exemple, lors du lancement de nouveaux services de nuit, il y a toujours un investissement important, en attendant de constituer une base de passagers fidèles.
Georges Gilkinet : "Après nos ambitions claires, aujourd'hui ce sont de nouveaux actes de nous posons. Avec le gouvernement, nous avons en effet décidé de libérer pour les trains de nuit 2 millions d'euros par an, afin d'encourager les nouveaux prestataires à se lancer et de leur apporter un soutien direct."
Un appel à l'Europe : des règles +souples pour les aides d'État et moins de concurrence déloyale avec le transport aérien
Les trains de nuit fonctionnent bien sûr toujours dans un contexte international. L'Europe doit également agir dans le domaine de la réglementation.
Georges Gilkinet : "Lors du dernier sommet européen des ministres de la Mobilité, j'ai demandé à la Commission européenne d'assouplir les règles sur les aides d'Etat, également pour le train international et de nuit. L'Europe a de grandes ambitions avec le Green Deal, cette ambition doit se concrétiser par des actes concrets... C'est pourquoi il est urgent de mettre fin à la concurrence déloyale entre les trains internationaux, de jour comme de nuit, et les avions, surtout pour les très courtes distances!"
Parallèlement à ces mesures de soutien, le Ministre Gilkinet souhaite également travailler à un système d'information et de réservation +simple pour les trains dans toute l'Europe.