PLAN DE TRANSITION - Un nouveau "boost" pour le train: le gouvernement fédéral s’accorde sur les 250 millions d’investissements nouveaux dans le rail
BRUXELLES 25/02/2022 - Aujourd'hui, le Conseil des ministres a décidé de la répartition des investissements ferroviaires dans le cadre du Plan de transition : une meilleure liaison entre Bruxelles et Luxembourg, des gares plus accessibles, une infrastructure ferroviaire renforcée pour plus de transport de marchandises et un trafic amélioré des passagers. Un quart du budget du Plan de transition, soit un quart de milliard d’euros, seront ainsi consacrés aux investissements dans le rail. Le gouvernement fédéral et le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet donne un nouveau boost au train.
Georges Gilkinet : "Le gouvernement fédéral fait un choix clair : le train sera la colonne vertébrale de notre mobilité de demain. Et le Plan de transition y contribue pleinement. Avec ces 250 millions, nous donnons un nouveau soutien au rail. Depuis le début de la législature, nous inversons la tendance du passé et investissons massivement pour les usager.ère.s du train, particuliers comme entreprises ! C'est bon pour notre économie et pour le climat."
Accessibilité - 28 millions
Georges Gilkinet : "Il est important que tout le monde puisse prendre le train facilement, y compris celles ou ceux qui ont des difficultés à se déplacer, si vous voyagez avec des enfants, si vous êtes malentendant ou malvoyant, ou encore si vous êtes en situation de handicap. C'est pourquoi la SNCB a déjà acheté des trains M7 plus accessibles. C’est pourquoi nous investissons dans nos gares. Grâce aux investissements décidés depuis le début de la législature, nous rendons la mobilité plus facile et plus libre. »
Tant l'Accord de gouvernement que le « Plan d'action fédéral Handicap » font de l'amélioration de l'accessibilité des gares et des trains une priorité. Le gouvernement s'y emploie et investit 28 millions supplémentaires pour améliorer l'accessibilité, via des projets digitaux pour un meilleur accueil dans les gares et une meilleure information des voyageurs, ainsi que via des travaux d'infrastructure dans les gares pour rehausser la hauteur des quais ou améliorer l’accueil.
Transport de marchandises - 180 millions
Georges Gilkinet : "L'objectif du gouvernement fédéral est de doubler le volume de marchandises transportées par rail d'ici 2030. Et il est important de rappeler qu’un train de marchandises permet de retirer 50 camions de la route. Cela améliore la sécurité routière, cela réduit les embouteillages et les émissions de CO2. De la sorte, nous voulons également soutenir nos entreprises et l’emploi local. »
Une grande part des investissements issus du Plan de transition sont destinés au développement du transport de marchandises. Les investissements sont nombreux, par exemple, dans les ports d'Anvers, de Gand et de Zeebrugge, sur la route stratégique de Montzen et la ligne Athus-Meuse, ou encore dans les liaisons ferroviaires avec les grandes entreprises. Georges Gilkinet souligne par ailleurs que ces investissements dans le transport de marchandises profitent également largement aux passagers. Les trains de marchandises et de passagers utilisent en effet le même réseau ferroviaire. Tous ces investissements améliorent donc le réseau dans son ensemble et réduisent ainsi l'impact environnemental de la mobilité.
Axe Bruxelles-Luxembourg - 42 millions
Une dernière partie des 250 millions d’investissements est destinée à l'axe ferroviaire entre Bruxelles et Luxembourg (appelé "Axe 3"). La Belgique veut davantage de liaisons ferroviaires internationales, de jour et de nuit, avec Bruxelles comme hub ferroviaire international. Les investissements prévus permettront de relier Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg entre elles et d'améliorer également la connexion du BENELUX avec la France, la Suisse et l'Italie. Il s'agit d'une ligne avec un grand potentiel de passagers. Grâce à ces moyens supplémentaires, les travaux d'investissement prévus seront accélérés afin que la liaison ferroviaire modernisée puisse être mise en service plus tôt, dans le courant de l'année 2028. Le temps de trajet entre Bruxelles et Luxembourg sera également réduit de plus d'une demi-heure pour les trains les plus rapides sur cette liaison.
Des ambitions élevées pour les voyageur.euse.s
Dans notre pays, la mobilité est responsable de 30 % des émissions de CO2. Et, malgré la pandémie, les embouteillages ont coûté, selon la FEB, 4,5 milliards à notre pays en 2021.
Dans l'Accord de gouvernement, la Belgique s'est engagée à réduire ses émissions de 55 % d'ici à 2030 et à devenir climatiquement neutre d'ici à 2050. Le gouvernement a donc de grandes ambitions pour inciter davantage de personnes et d'entreprises à choisir le train. Outre le doublement du volume de marchandises transportées par le rail, le ministre fédéral de la mobilité souhaite également doubler le nombre de voyages en train au cours des 20 prochaines années.
Georges Gilkinet : "Il s'agit maintenant de rendre notre réseau encore plus solide et robuste, d'augmenter les recettes propres des entreprises ferroviaires, de soutenir l'économie et de créer ainsi un cercle vertueux pour le transport ferroviaire."
Ces 250 millions d'investissements du Plan de transition viennent s'ajouter aux 365 millions d'euros déjà affectés au train dans le cadre du Plan de relance européen. Le Plan Boost est sur les rails.