Le Gouvernement protège le rail de la flambée des prix de l’énergie avec un nouveau soutien de 82 millions pour la SNCB et Infrabel.

Georges Gilkinet : "La mobilité est une liberté. Alors que les prix à la pompe montent en flèche, je veux que chaque Belge puisse continuer à circuler le plus facilement possible. Et le train fait partie de la solution : c'est un moyen de se déplacer qui est bon pour le portefeuille, pour le climat et pour notre indépendance énergétique vis-à-vis de Poutine. Le Gouvernement est déjà intervenu, il y a quelques jours, afin de garantir une stabilité des prix des billets pour cette année. Et la SNCB propose des formules tarifaires attractives, comme le Duo Ticket. Avec les décisions de ce contrôle budgétaire, les entreprises ferroviaires reçoivent un soutien financier supplémentaire pour supporter le coût additionnel des prix élevés de l'énergie et de l’indexation des salaires de leurs employés. Cela leur permettra de continuer à travailler dans la sérénité, au profit de la mobilité ferroviaire."

Le Gouvernement fédéral s'est engagé à faire du train la colonne vertébrale de la mobilité de demain. Grâce à cette aide d'urgence, il veut soutenir concrètement la SNCB et Infrabel à traverser cette période difficile. C'est pourquoi, lors du contrôle budgétaire de ce 1er avril 2022, 82 millions d'euros ont été libérés pour compenser l’impact pour les deux entreprises ferroviaires de la hausse des prix de l'énergie et de l'indexation des salaires. Une évaluation aura lieu à la fin du mois de juin.

La hausse des prix de l'énergie n'a pas seulement un impact important sur les ménages, mais aussi sur les grands consommateurs d'énergie tels que la SNCB et Infrabel. Pour exemple, en 2020, le gestionnaire du réseau ferroviaire Infrabel avait acheté un total de 1470 GWh d'électricité, soit à peu près la consommation de 490.000 ménages.

Par ailleurs, les entreprises ferroviaires belges sont l'un des plus grands employeurs de Belgique, avec 28 000 cheminot.e.s. L’adapation de leur salaire à l’évolution du coût de la vie, dans le cadre de l’indexation automatique, a donc eu un impact important sur les finances de ces entreprises.

« Soutenir le train, c’est veiller sur notre avenir. Le train fait en effet partie de la solution pour atteindre nos objectifs climatiques de -55% d'émissions de CO2 d'ici 2030, pour réduire le coût économique important des embouteillages dans notre pays, pour augmenter la sécurité routière, mais aussi comme un allié supplémentaire vers notre indépendance énergétique, sans énergie fossile et contre Poutine. Je me réjouis que le Gouvernement fédéral confirme aujourd’hui ce choix d’en faire une priorité pour la mobilité du futur », conclut Georges Gilkinet.