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La mobilité est une liberté !

Le Ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet, a présenté ce mardi au Parlement sa vision de la mobilité du futur, son engagement à la rendre + verte, + sûre et + performante et son invitation à tous les acteurs de la société à collaborer à sa mise en œuvre. Découvrez les et prenons ensemble ce train qui est en marche !

La mobilité est une libertéLa mobilité est une liberté

La mobilité est une liberté. La crise du coronavirus nous rappelle aujourd’hui combien la liberté de se déplacer est un bien précieux et un droit que nous devons garantir pour vivre, tout simplement. Pour le Ministre fédéral de la Mobilité, il est essentiel de pouvoir dire à nos petits-enfants que 2020 n’était pas seulement l’année du coronavirus mais aussi celle de la rupture et des perspectives d’avenir.

Les choix du passé en matière de mobilité ont généré l’immobilisme d’aujourd’hui : embouteillages, pollutions, insécurité routière,… Face aux coûts de cette situation pour notre économie, sur notre santé et pour notre planète, nous ne pouvons plus rester inactifs.

Le monde ne nous a pas attendu lui pour bouger. Nous ne nous déplaçons plus de la même façon qu’il y a 50 ans : voitures, vélos ou trottinettes partagés, autoroutes à vélos, ramassage scolaire à pied,… Les initiatives innovantes foisonnent. Et notre politique de mobilité doit se mettre au diapason de cette créativité réjouissante !

Notre vision pour cette liberté est la suivante : chaque citoyen.ne doit pouvoir faire le choix de sa mobilité. Pour accompagner ces perspectives d’avenir, Georges Gilkinet veut développer le transport en commun, et en particulier le train, favoriser les véhicules moins polluants, valoriser les modes de déplacement « actifs » et également rendre la route moins meurtrière.

Et comme le changement ne viendra pas seul, il lance également une invitation à tou.te.s: montons dans ce train qui est en marche, trouvons et créons des solutions pour une mobilité plus verte, plus sûre et plus performante.

 

RAIL : Mon train, ma liberté

Nos citoyens et entreprises ne veulent pas plus de béton ou de rail. Ce qu’ils veulent, c’est davantage de trains et des trains fiables, ponctuels et accessibles.  Pouvoir se rendre à la gare en vélo, y prendre son train et emprunter un bus, une voiture ou une vélo partagé arrivé à destination. Plâtré, avec une poussette ou à mobilité réduite, chacun doit pouvoir prendre facilement le train.

Donner le choix aux citoyen.ne.s de pouvoir voyager en Belgique et à travers l’Europe de manière durable. Georges Gilkinet souhaite que le train (y compris le train de nuit) constitue une véritable alternative aux voyages en avion ou en voiture. Pour y arriver, des investissements prioritaires iront dans la sécurisation, la modernisation et la digitalisation du réseau, ainsi que l’amélioration de l’accessibilité des trains et des gares.

 

  • Garantir, à terme, des trains toutes les 30 minutes dans chaque gare du pays et toutes les 10 minutes dans le cœur des grandes améliorations.
  • Encourager l’utilisation du train notamment aux heures creuses avec des tarifs attractifs et simplifiés.  
  • Doubler le transport ferroviaire de marchandises d’ici 2030
  • Faire rouler des trains de fret d’une longueur de 740 mètres sur le réseau belge pour augmenter leurs capacités et accélérer le changement de mobilité

 

ROUTE : pas de liberté sans sécurité

Des concitoyen.ne.s nous interpellent régulièrement sur l’insécurité. Le ministre luttera contre l’impunité en matière routière. Il souhaite accompagner l’engouement pour la mobilité partagée et la mobilité active, en luttant contre les comportements dangereux, en modernisant le Code de la route et aidant celles et ceux qui le peuvent à abandonner leur voiture. L’objectif du Gouvernement est de réduire de 50% le nombre de tués sur nos routes en 2030.

La voiture reste un outil de travail indispensable pour de nombreuses personnes. Le ministre veut que celles-ci puissent aussi avoir le choix d’une mobilité plus durable et réduire leur empreinte environnementale. Nous favoriserons dès lors les véhicules les moins polluants et les moins dangereux.

 

  • Contrôler 1 conducteur sur 3 chaque année.
  • Lutter contre les récidives et impunités via des sanctions alternatives, complémentaires aux perceptions immédiates ou déchéances.
  • Atteindre la neutralité carbone pour les voitures de société d’ici 2026 et réformer le système fiscal des « voitures salaires ».
  • Supprimer progressivement la vente de véhicules ne répondant pas à la norme de zéro émission.
  • Convoquer des nouveaux Etats généraux de la sécurité routière pour réunir tous les acteurs de la mobilité face à un objectif : lutter contre la mortalité routière

 

 

AIR : la liberté, c’est aussi dialoguer

L’aviation est un domaine important pour notre pays. Il forme la porte d’entrée internationale pour la Belgique, et pour Bruxelles, la capitale de l’Union européenne, en particulier. C’est pour ces très longues distances qu’il joue un rôle de vecteur de mobilité.

Aujourd’hui, il est cependant incompréhensible qu’un vol Bruxelles-Londres soit moins cher que de prendre un billet de train pour le même trajet, alors qu’1 kilomètre en train est jusqu’à 40 fois moins polluant qu’1 km en avion. Ceci ne doit plus nous faire réfléchir mais agir.

La pandémie touche particulièrement le secteur aérien. Nous devons transformer cette crise en opportunité pour un redéploiement plus durable du secteur, plus respectueux des populations riveraines et de l’environnement.

Georges Gilkinet prendra proactivement des mesures qui contribueront à limiter l’impact environnemental de l’aviation de façon substantielle. Nos aéroports doivent devenir des pôles innovants à cet égard.

 

  • Instaurer un débat serein pour des mesures justes et efficaces afin de diminuer l’impact de l’activité aérienne sur les populations survolées.
  • Plaider au plan européen pour une taxation du kérosène et pour l’interdiction des sauts de puce en avion.

 

 

EAU – S’évader en liberté

La navigation fluviale, commerciale ou de plaisance, génère une activité économique importante à travers le pays. Comme pour les autres moyens de transport, des questions de sécurité et d’impact sur l’environnement de ces activités se posent : le ministre travaillera activement à leur résolution.

 

  • Réformer la navigation de plaisance pour un cadre juridique complet et actualisé.
  • Mettre en œuvre de tests pratiques pour la navigation de plaisance.
  • Cartographier le potentiel de l’économie circulaire dans le secteur maritime belge et son impact économique.

 

 

Pour ceux qui souhaitent comprendre davantage la démarche que lance aujourd’hui le Vice-Premier ministre et ministre de la Mobilité, retrouvez ici son « Exposé d’orientation politique » pour toute cette législature ainsi que sa « Note de politique générale » pour 2021.